Viens je t’invite

Viens je t’invite,

Mon monde est une forêt où les arbres dansent au son des complaintes anciennes,

où la terre ondule sous nos pieds,

nous rappelle à une vérité qui ne porte aucun sens,

une qui recouvre le magma d’un manteau.

La terre a froid.

Elle nous veux, nous mange, nous consume,

mais seulement pour rallumer; pour rallumer ce feu qui a été volontairement éteint.

Avons-nous été sacrifié?

Les feuilles nous effleurent lentement

en tombant dans un moment suspendu

ou le temps s’étire

et se recroqueville pour finalement

se suspendre

et se pendre,

il n’était ni notre boureau, ni notre victime

il est l’un des nôtres et il s’est pendu.

Ce monde que l’on se crée est le seul qui est vrai en dehors de nous ,

le seul qui peut étendre ses racines pour nous animer d’un souffle organique.

Ils m’ont dit que je ne pouvais pas changer le monde alors j’en ai créé un.

Aidez

le

à

grandir.